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Publié le par François Declercq

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La remise en cause du maccarthisme par Hollywood
par François Declercq
Hollywood n’avait pas perdu de temps pour aborder le sujet de la guerre froide. En effet, dès les années 1950, le cinéma américain devient, quelque peu, obsédé par le conflit idéologique qui oppose les deux superpuissances que sont les Etats-Unis et l’URSS. Un message domine alors : il faut à tout prix empêcher le communisme de se répandre à travers l’Amérique.

Le cinéma de l’horreur et de la science-fiction sert de vecteur artistique pour refléter les peurs et angoisses d’un peuple ou d’une nation. Ce n’est donc pas étonnant de voir que ce sont ces genres cinématographiques qui sont les plus concernés par le mouvement anti-communiste. Nombreux sont les films mettant en avant un envahisseur venu d’ailleurs dans le but d’anéantir le peuple démocratique et pacifique des Etats-Unis. Le plus remarquable de ces films s’intitule L’invasion des profanateurs de sépulture (Invasion of the Body Snatchers) et est mis en scène par Don Siegel en 1956.
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3 Extrêmes, une déchirure psychologique
par François Declercq
Dans le cinéma en général, la nostalgie est souvent présentée comme la cause d’une rupture psychologique. Il suffit de regarder Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock pour constater comment l’attachement de Scottie envers le passé est la raison de son état de dégénérescence, presque nécrophile à la fin du film. Le cinéma d’horreur est fortement ancré sur ce phénomène de nostalgie qui est à la cause de secousses psychologiques profondes. Les cas de fantômes comme dans Poltergeist de Tobe Hooper (1982) ou Amityville, la maison du diable de Stuart Rosenberg (1979), bien que morts, montre tout de même une manifestation de leur part quant à un attachement au passé, leur vie et leur univers. Dans 3 Extrêmes, cette idée de nostalgie qui crée une rupture, bien que moins évidente, est aussi présente que dans les films mentionnés plus haut, et devient même en quelque sorte le fil conducteur.
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Sueurs froides (Vertigo), analyse psychologique du comportement et de la personnalité de Scottie
par Vincent Geeraert
La présente étude a pour but de mettre en lumière certaines explications psychologiques sur le film à partir de concepts et théories psychologiques précis. Elle n'aura donc en aucun cas la prétention d'épuiser tous les thèmes aborder dans Vertigo.

Introduction, synopsis


L'action se déroule à San Francisco et relate l'histoire d'un ancien inspecteur de police (Scottie) souffrant d'un mal répandu : le vertige. Ce mal aura fait basculer sa vie un jour où, poursuivant un malfaiteur sur les toits de la ville avec son coéquipier, celui-ci glisse et se raccroche sur le bord de toit avant de céder et de faire une chute mortelle sous les yeux de Scottie totalement tétanisé par le vide et incapable de sauver son coéquipier et ami. Ce drame conduit Scottie à se retirer et s'installer comme détective privé à San Francisco. Mais un jour, un ami le contacte pour lui demander de filer sa femme, Madeleine, craignant qu'elle ne commette à tout moment une tentative de suicide.
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Aspects de la relation Homme/Femme dans le cinéma classique
par Alexander Pradot
Introduction

Cette étude concerne quatre films : Citizen Kane, Eve (All About Eve), Fenêtre sur cour (Rear Window), La Nuit du chasseur (The Night of the Hunter).

Les points communs concernant la relation homme – femme dans les quatre films étudiés sont fort difficiles à trouver. Plusieurs pistes s’offrent cependant à nous : la crise du couple, le rapport de domination entre deux personnages, l’un féminin et l’autre masculin, et le jeu du faux-semblant. Les quatre films relatent du couple en crise : dans Citizen Kane, Charles Foster Kane se fait quitter par ses deux femmes, dans The Night of the Hunter, Harry Powell assassine Willa Harper, dans All about Eve, Bill Sampson et Margo Shannings se séparent, dans Rear Window, L.B. Jefferies se pose des questions sur l’avenir de son couple. En ce qui concerne la question de la domination, dans Citizen Kane, Charles Foster Kane domine, voire manipule, ses deux femmes. Dans The Night of the hunter, Harry Powell a tout pouvoir sur sa nouvelle femme. Dans All about Eve, les femmes sont le reflet d’une émancipation féminine. Dans Rear Window, la relation est assez ambiguë : Lisa Fremont est en même temps une femme libre et indépendante, et en même temps une femme prisonnière de l’amour qu’elle porte à Jeff, amour qui la poussera à devenir ce qu’il veut qu’elle devienne.
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Halloween de John Carpenter
par François Declercq
En 1978, Compass International Pictures sort un film intitulé Halloween. Le film dont le réalisateur, John Carpenter, et aussi scénariste et compositeur est originalement appelé The Babysitter Killer (« Le Tueur de Nourrices ») mais Irwin Yablans, le producteur de Capenter, trouve l'idée de faire dérouler les évènements le soir d'Halloween.

Halloween est une fête américaine qui date aux environs de 3000 av. JC et célèbre le passage des morts vers l’au-delà. Selon les légendes, les morts ont une dernière chance de retourner parmi les vivants le soir d’Halloween. La fête remonte au temps des Celtes et a été adopté à travers les époques par maintes civilisations. Selon, diverses sources historiques américaines ce serait les irlandais qui importent la fête outre atlantique.
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Les oiseaux une adaptation fidèle de la part de Hitchcock ?
par François Declercq
Daphné Du Maurier écrit une nouvelle intitulée "Les Oiseaux" qui fut publiée en 1952. Hitchcock, qui avait déjà travaillé avec Du Maurier auparavant pour ses films La Taverne du Jamaïque et Rebecca, décida en août 1962 d'adapter "Les Oiseaux". En réalité, Hitchcock voulait depuis longtemps adapter cette histoire, mais a longtemps pensé qu'elle était impossible à transposer à l’écran. Ainsi, on peut se demander si le personnage de Norman (Psychose), dont le passe-temps favori était d’empailler des oiseaux, ne préfigurait pas l’envie d’Hitchock de faire un film où les personnages principaux seraient des oiseaux. Evan Hunter, quant à lui, pensait que l'histoire avait un bon potentiel cinématographique et fut engagé afin d'écrire le script. Hitchcock ordonna à Hunter d'abandonner tous les éléments de la nouvelle, mis à part le fait que les oiseaux attaquent ; cependant le film paraît reprendre beaucoup plus de ce classique de Du Maurier que les simples attaques des volatiles.
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Dossiers:

L'horreur et son sous-genre, le slasher
par François Declercq
Voici mon mémoire de deuxième année de master qui étudie dans un premier temps l'horreur en tant que genre pour analyser ensuite le sous-genre qu'est le slasher.

Histoire de l'horreur en quatre parties
par François Declercq et Nicolas Ravain
Voici une histoire simplifié de l'horreur depuis la création du cinéma, il y a bien sur des abscences mais il est impossible de tout traiter de manière simplifiée. Les films sont souvent catégorisés dans des sous-genres par l'auteur du texte en question, ces catégorisations sont basées sur la perception personnelle de l'auteur sur tel ou tel film et ne sont en aucun cas là pour créer des frontières infranchissables entre les divers sous-genres.

"Carnets intimes de la folie" (trois films exemplaires)
par Nicolas Ravain
"Carnets Intimes de la Folie": (Répulsion de R. Polanski, Videodrome de D. Cronenberg, Lost Highway de D. Lynch), du cinéma comme moyen de rendre compte d’une expérience psychotique (schizophrénie, autisme et paranoïa)
  1. Introduction
  2. Chapitre I: Etre hors du monde
  3. Chapitre II: Construire un autre monde
  4. Chapitre III: Un monde en déconstruction
  5. Conclusion
  6. Références

 

Publié dans cineannales

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